Passionné par les possibilités qu’offrait l’électronique, c’est tout naturellement que petit à petit, je me suis intéressé également à la programmation, dès l’apparition des premiers ordinateurs individuels dans les années 70 – 80. De nouveaux appareils plus performants voyaient leur apparition tous les 3 mois, et c’est ainsi que mon premier Sharp PC1211 fut vite remplacé par un Sinclair ZX81, puis suivirent Tandy TRS80, Apple I, Apple IIe, Apple iic, Commodore 64, Texas-Instruments TI99, Tandy TRS 80, Apricot, Amstrad, et autres Bull ou IBM avant de passer à l’assemblage et de construire moi-même mes PC. J’ai découvert progressivement la puissance des logiciels quand j’ai commencé à utiliser Visicalc et ensuite Multiplan, les ancêtres d’Excel. Mais à l’époque, pas question d’obtenir un graphique avec un simple clic. Et pour obtenir sur l’écran un cercle ou un « camembert » (visualisation de parts de marché par ex.), pas de fonction automatique « insérer un cercle ». Il fallait en dessiner la circonférence puis remplir chaque part pixel par pixel, avec des longues lignes de programmation composées des compères « sinus cosinus et Cie », puis le cercle se dessinait comme par magie sur l’écran en une vingtaine de secondes. Tout cela devait se faire avec un grand souci d’économie de mémoire : la RAM du PC1211 n’était que de 1,2 Ko, celle du Commodore 64 de 64 Ko, contre 4 à 32 Go aujourd’hui (4 000 000 à 32 000 000 Ko). Et les disques durs ou disquettes n’existaient pas encore. Une grande patience était nécessaire, car l’ouverture des programmes, la lecture et l’enregistrement des fichiers se faisaient sur bandes magnétiques.